Sophie Jodoin - 2019
, elle commence ici
, elle commence ici
elle précède celle qui suit
debout et immobile
elle reste inaperçue ;
parfois
, on entend son cœur battre à grands coups
son existence,
sa vie elle-même
une sorte d’épreuve
elle dérive
incertaine
maintenue par l’effet du vide
elle doit se faire une raison
lutter contre le poids
; tracer une frontière
éliminer les fragments
combler le vide
elle se souviendra
elle n’oubliera pas
, le processus a commencé.
Le temps travaille avec elle
presque toujours
(extraits de l’œuvre on entend son coeur battre à grands coups, 2018)
Édition de 30 exemplaires, 55,75x41,5 cm. Sérigraphie (quatre couleurs) sur papier Somerset 250g.
elle précède celle qui suit
, elle commence ici
elle précède celle qui suit
debout et immobile
elle reste inaperçue ;
parfois
, on entend son cœur battre à grands coups
son existence,
sa vie elle-même
une sorte d’épreuve
elle dérive
incertaine
maintenue par l’effet du vide
elle doit se faire une raison
lutter contre le poids
; tracer une frontière
éliminer les fragments
combler le vide
elle se souviendra
elle n’oubliera pas
, le processus a commencé.
Le temps travaille avec elle
presque toujours
(extraits de l’œuvre on entend son coeur battre à grands coups, 2018)
Édition de 30 exemplaires, 55,75x41,5 cm. Sérigraphie (quatre couleurs) sur papier Somerset 250g.
Oeuvres vendues en paire
, elle commence ici
elle précède celle qui suit
debout et immobile
elle reste inaperçue ;
parfois
, on entend son cœur battre à grands coups
son existence,
sa vie elle-même
une sorte d’épreuve
elle dérive
incertaine
maintenue par l’effet du vide
elle doit se faire une raison
lutter contre le poids
; tracer une frontière
éliminer les fragments
combler le vide
elle se souviendra
elle n’oubliera pas
, le processus a commencé.
Le temps travaille avec elle
presque toujours
(extraits de l’œuvre on entend son coeur battre à grands coups, 2018)
Édition de 30 exemplaires chacunes, 55,75x41,5 cm. Sérigraphie (quatre couleurs) sur papier Somerset 250g.
BIOGRAPHIE
À travers un intérêt grandissant pour le langage, son rapport à l’image et son rôle dans la construction de l’identité, la pratique de Sophie Jodoin interroge les manifestations du féminin au regard de l’intime, de la perte, et de l’absence. Ses expositions récentes comptent Toi que jamais je ne termine, Musée d’art contemporain de Montréal (2018), Room(s) to move : je, tu, elle, une exposition en trois chapitres distincts présentés respectivement à Expression, Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe, au MacLaren Art Centre, Barrie, Ontario et au Musée d’art contemporain des Laurentides, Saint-Jérôme (2017-2018) et il faut qu’elle sache, Arprim (2017). Elle était récipiendaire en 2017 des prix Giverny Capital et Louis-Comtois. Elle vit et travaille à Montréal.